Recherche clinique
Cancer de la vessie : Vivalto Santé s’engage dans la recherche...
12 juin 2025
Cancer de la vessie : Vivalto Santé s’engage dans la recherche clinique aux côtés de l’Association Française d’Urologie pour faire progresser le suivi des patients
- Vivalto Santé, acteur de référence du système de santé français avec plus de 50 hôpitaux et cliniques répartis dans l’Hexagone, participe activement à une étude française de grande envergure sur les tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM), promue par l’Association Française d’Urologie (AFU). Au total, plus de 2 000 patients devraient être inclus au niveau national.
- Ce registre, nommée TVNIM-AFU, vise à améliorer la prise en charge de cette pathologie en centralisant les données de suivi de plusieurs milliers de patients, et en évaluant notamment l’intérêt de nouveaux biomarqueurs urinaires non invasifs pour détecter les récidives.
- Déployée à la Clinique Pasteur de Royan, l’étude mobilise également les équipes d’urologie de 13 autres établissements du Groupe Vivalto Santé.
- Le Groupe confirme ainsi son engagement en faveur de l’innovation et son rôle moteur dans la recherche clinique.
Le cancer de la vessie occupe la 2ème place des cancers urologiques, en termes d’incidence, après le cancer de prostate. Il se classe à la 7ème place des cancers les plus fréquents en France, avec près de 17 000 nouveaux cas détectés chaque année*. La surveillance des patients traités pour une tumeur superficielle est essentielle pour détecter la rechute, qui survient dans près de la moitié des cas. Cette surveillance est aujourd’hui assurée par la réalisation de cystoscopies à intervalles réguliers, un examen invasif pour les patients.
Afin d’améliorer la prise en charge de patients à risque de rechute, Vivalto Santé s’engage aujourd’hui dans une étude française de grande envergure sur les tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle (TVNIM), promue par l’Association Française d’Urologie (AFU).
« L’objectif est d’identifier des biomarqueurs urinaires permettant de détecter une récidive tumorale de façon non invasive. S’ils s’avèrent fiables, ces tests pourraient à terme remplacer les cystoscopies dans le suivi des patients. »
Dr Priscilla Léon, chirurgienne urologue au sein de la Clinique Pasteur (Royan) et coordonnatrice nationale des établissements Vivalto Santé impliqués dans l’étude
Cette étude contribue à la création d’un registre national (registre AFU) des patients atteints de TVNIM, une ressource précieuse pour analyser les pratiques médicales, évaluer les traitements et valider de nouveaux outils diagnostiques.
À terme, cette base de données permettra d’améliorer la connaissance de la maladie et d’évaluer l’intérêt de nouveaux biomarqueurs urinaires dans le suivi des patients.
« Les registres sont indispensables pour évaluer nos pratiques, les nouvelles technologies, et certains biomarqueurs urinaires. »
Alexandre de la Taille, Président de l’AFU
L’inscription des patients au registre AFU s’effectue dès la programmation d’une résection endoscopique – un geste chirurgical visant à retirer la tumeur. Les données sont ensuite collectées tout au long du parcours de soins : résultats anatomopathologiques (analyse à l’œil nu puis au microscope, d’un prélèvement d’un organe), traitements administrés, fibroscopies effectuées.
Un dispositif rigoureux déployé au sein des établissements Vivalto Santé
La Clinique Pasteur (Royan) et 13 autres établissements du groupe Vivalto Santé sont impliqués dans l’étude et ont mis en place un processus structuré pour alimenter le registre AFU.
« Nous fournissons des instructions claires aux patients. Par exemple, nous leur remettons des collecteurs dont le volume est adapté aux tests urinaires. Nous avons aussi organisé un suivi pour vérifier que les tests sont réalisés avant la résection ou la fibroscopie.«
Dr Priscilla Léon
Pour éviter toute omission, des rappels automatiques sont intégrés aux logiciels patients, garantissant que les tests sont bien effectués à chaque étape du suivi.
La prescription des biomarqueurs est prise en charge par le RIHN (Référentiel des actes Innovants Hors Nomenclature). Chaque patient inclus est ensuite suivi par un ARC (Attaché de Recherche Clinique), permettant ainsi de libérer du temps médical aux urologues.
« Ce registre TVNIM-AFU mobilise acteurs privés, publics et centres de lutte contre le cancer, et implique 13 de nos établissements. Nous sommes fiers de notre engagement en faveur de la recherche médicale aux côtés de l’Association Française d’Urologie autour d’un projet collaboratif qui fédère les équipes au bénéfice de nos patients. »
Stéphanie DUREL-PINSON, Directrice de la recherche clinique du groupe Vivalto Santé
Cette publication a été réalisée à partir de la séance sur le Registre TVNIM-AFU N°1 du vendredi 22 novembre 2024, au 118e Congrès français d’urologie.
*Source : Association Française d’Urologie
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